dimanche 25 novembre 2012

Sembene Ousmane

Sembene Ousmane est un écrivain, réalisateur, acteur et scénariste sénégalais, connut pour ses prises de positions et son point de vue politique qu'il présente dans ses films. Ousmane Sembene est né le 1er Janvier 1923 à Ziguinchor en Casamance et nous as quitté en 2007. En 1956 il publie son premier roman Le Docker Noir, qui relate son expérience de docker, c'est le début d'une grande carrière de romancier et de cinéaste.




Au cours de sa carrière les opinions exprimer dans ses films ont fait censuré plusieurs de ces derniers, ce fut le cas du film Ceddo censuré par le président Senghor, qui justifia cette censure par une faute d'orthographe faite sur le mot ceddo, qui selon lui s'écrit cedo. Dans ce film Sembene relate la révolte des Ceddos vaillants guerriers traditionnels animistes qui refusèrent au XVIIIème siècle de se convertir à l'Islam. Dans le film il attaque avec virulence les invasions du catholicisme et de l'islam en Afrique de l'Ouest. 




En 1988 malgré le prix spécial du jury reçu au festival de Venise il est de nouveau censuré, cette fois-ci en France pour le film Le Camp de Thiaroye, qui est un hommage aux tirailleurs sénégalais  et surtout il dénonce un épisode accablant pour l'armée coloniale française survenu à Thiaroye en 1944. Le film est censuré jusqu'en 1990 en France.





Mieux que des mots, son oeuvre se découvre et parle à chacun de manière différentes, il faut surtout la ressentir, car elle présente des questions de société, qui sont toujours d'une certaine manière encore présente aujourd'hui.




                                                            Hahn SIKI



mercredi 14 novembre 2012

Mieux que la ZUMBA


Avant l'été on veut tous maigrir, pour être beau pendant l'été, et pendant l'hiver comme on est caché sous de nombreux vêtements au fond on se soucie moins de sa ligne, bonjour les raclettes, fondues et autres plats en sauces pas toujours amies de votre ligne. Comment garder la ligne ? On peut faire le sport, allez au club de gym, courir tous les jours, mais quand vous habitez dans une ville où il pleut tous les jours depuis plus d'un mois comment faire ? Une des solutions est de danser, oui je sais la Zumba fait des adeptes dans le monde entier c'est le truc à la mode, en plus c'est facile, mais si vous n'aimez pas le Zumba, vous pouvez toujours allez sur youtube et écoutez de la musique africaine à coup sur vous allez danser.


Je sais vous avez peur de ne pas savoir comment faire, mais au fond pas besoin d'être expert pour ça, comme la Zumba danser c'est avant tout prendre du plaisir, il ne s'agit pas de passer un casting pour les clips de Koffi Olomidé ou Fally Ipupa, juste de prendre du plaisir et de transpirer. Si vous voulez transpirer la musique africaine offre cette possibilité, c'est une musique entraînante mais qui souffre du poids de clichés car elle est encore mal connue, on l'associe souvent à la musique traditionnelle, alors qu'ici mon propos concerne surtout les danses modernes véritable phénomène urbain.


Différentes danses  ont émergé sur le continent ces dernières années, je dirai même que chaque année a ses danses, car c'est avant tout un phénomène national pour le plus grand malheur du reste du continent, on a le tube de l'année et la danse de l'année.


En matière de danse il y a toujours les incontournables, le ndombolo, le makossa, le zouglou, et beaucoup de danses locales, mais de toutes ces danses le ndombolo reste la danse incontournable du continent car elle a réussi à s'imposer sur le tout le continent, beaucoup de danses créées par la suite y trouvent leurs inspirations. Ces dix dernières années on a vu arriver le coupé décalé, qui est à la fois une façon de danser qui s'accompagne aussi d'un style vestimentaire, on a vu aussi le bobaraba, le sud de l'Afrique a produit le kuduro, qui est dansé dans tout le sud de l'Afrique de l' Angola à l'Afrique du sud.


 Il y a aussi le pantsula dont la musique est le kwaito mais de plus en plus la house d'Afrique australe (qui est souvent un mélange de house musique et de rythme traditionnel), sans oublier les dernieres danses créées comme le Pinguiss ou encore l'Azonto. Cette liste ne peut être exhaustive car l'Afrique foisonne de talents et de créativités, chaque pays a sa propre culture urbaine qui s'exprime de manière artistique dont la danse.


Au fond il suffit juste de s'amuser


                                                         Hahn SIKI

lundi 5 novembre 2012

Pourquoi les séries africaines n'ont-elles jamais de suite?




Si vous êtes amateur des séries africaines comme moi alors vous devez sans doute partager ce sentiment de frustration, pas à cause du manque de séries ou de sites pour les regarder mais à cause de l'arrêt précipité des diffusions. En effet ces dernières années beaucoup de séries sont apparues dans l'univers cinématographique africain, Sah Sandra, Histoire d'une vie, Signature, Au-delà de tous soupçons et bien d'autres, ces séries sont en libre accès sur le site de TV5 ou sur Afromotion. À chaque fois le problème est le même, on a la première saison mais jamais la suite, les problèmes sont sans doutes complexes, mais pourquoi les cinéastes n'écrivent-ils jamais une saison, pourquoi faire une série sur plusieurs saisons, avec des intrigues qui se suivent si on sait qu'on est soumis à une pression souvent financière ?
Dans le registre comme bon exemple on peut citer la série burkinabé Les Bobodioufs, ou encore la série ivoirienne Docteur Boris, les épisodes sont indépendants les uns des autres, ce qui fait qu'on peut avoir plusieurs ou une seule saison sans pour autant frustré le spectateur. Il est vrai qu'aujourd'hui beaucoup de séries se déclinent en plusieurs saisons, comme les Experts (CSI), et bien d'autres séries européennes ou américaines, mais le problème en Afrique est souvent le manque de moyens alors pourquoi ne pas concevoir de courtes intrigues, ou alors faire des intrigues comme à Nollywood on développe un sujet dans quatre, cinq ou six films.
Toutefois je dois avouer que malgré le fait qu'elles ne vont pas jusqu'au bout, les séries africaines sont plutôt bien faites et agréable à regarder, on doit souligner le fait qu'elles sont de plus en plus proches de la société, et que les messages transmis sont moins lourds et moins moralistes, ce qui donnent des intrigues plaisantes. Sans compter le fait qu'on voyage visuellement dans ces séries, l'intrigue ne se passe plus dans une maison ou un bureau, ainsi on découvre Ouagadougou, ou Abidjan, Lagos, mais aussi Yaoundé et d'autres villes du continent.





                                                                 Hahn SIKI