vendredi 27 juillet 2012

LIRA L' ETOILE SOUL SUD-AFRICAINE




LIRA est une jeune chanteuse soul, jazz et afro-pop, qui est une des artistes les plus en vue de la scène sud-africaine, certains la comparent à feu Withney Houston. Jeune, belle avec un sourire éblouissant elle a déjà conquis le public du monde entier à travers divers festivals et représentations auxquels elle a participé. Il faut dire que la chanteuse a fait du chemin depuis ses débuts en 2000 dans le studio 999 Music. Ses diverses nominations (sept fois au Annual South African Music Awards ou encore au MTV Africa Awards) et les prix qu'elle a gagnés ( Channel O Reel Music Awards, Feather Awards...) lui ont permis d’acquérir une notoriété sur le continent et le reste du monde. 




De son vrai nom Lerato Molapo, né en 1979 à Daveyton, ville située à 30 km de Johannesburg, d'une mère Zouloue sud-africaine et d'un père Xhosa du Lesotho. Ces influences linguistiques sont retrouvées dans sa musique, car elle chante en zoulou, xhosa et anglais. Malgré les difficultés que connaît l'Afrique du sud liés à la reconstruction du pays, la crise économique, la xénophobie et la corruption, LIRA est une bouffée d'air pure, qui chante le bonheur et la joie. Comme elle l'a déclarée elle-même au milieu de toutes ces difficultés elle a choisi son camp, refusant de se focaliser sur les aspects négatifs, elle veut transmettre la joie on ne peut le lui reprocher le monde en a bien besoin. Cette positive attitude permet sans doute de mieux affronter les problèmes du quotidien.




        J’aimerais juste profiter de ce petit article pour vous présenter ce qui est mon coup de coeur son tube Hamba. Cette  musique est à la fois un chant de cœur mais aussi une voie qui crie à l'unisson Hamba cette musique est à la fois triste mais d'une force indescriptible, elle vous transporte au loin  et vous mène tel un bateau à la dérive. Je vous laisse l'apprécier:





     Si vous avez aimé, nous vous invitons à regarder et écouter d'autres titres d'elle sur notre chaîne youtube fun'afrik (vous pouvez bien sur toutes nos vidéos y compris des inédits). Son dernier album "ABBA"est actuellement disponible, nous vous proposons certains de ces titres.








                                                   

                                                                 Maxime

mercredi 25 juillet 2012

Chat avec Sally Nyolo





Certaines rencontres vous rappellent pourquoi vous vous êtes lancé dans une aventure, c'est dans cette logique que s'inscrit celle de Fun'Afrik avec la chanteuse camerounaise Sally Nyolo lors du festival « Charivari » qui c'est tenu à Vertou (sud-est de Nantes) les 2 et 3 juin dernier. En tant que tête d'affiche du festival, Sally Nyolo doit assurer le concert de fermeture, mais avant de faire vibrer les Vertariens au rythme du Bikutsi, et leur enseigner des expressions en langue Eton (langue maternelle de l'artiste, parlé au sud de Cameroun), elle a bien voulu répondre à ns questions. Le moment est unique, mais il est surtout familial en ce jour où on célébrait la fête des mères, la simplicité et la sincérité avec laquelle l'artiste aborde cet entretien, dénotent l'humilité d'une mère qui partage son expérience avec ses enfants.

Fun'Afrik: Bonjour Sally Nyolo c'est un honneur et aussi un plaisir de vous rencontrer aujourd’hui. En tant qu'ambassadrice de la culture africaine, quelle regard portez-vous sur le continent aujourd'hui?

Sally Nyolo: Quand je regarde le continent j'ai un regard plein d'espoir, et cet espoir repose sur la jeunesse. En tant que berceau de l'humanité, l'Afrique est ce qui reste à raconter et le rôle de l'artiste est de raconter cette histoire, et d'être le relais de cet espoir.



Fun'Afrik: Tout au long de votre carrière (vingt ans), votre combat a été de faire connaître la culture africaine, pensez-vous qu'aujourd'hui le regard sur l'Afrique a évolué?

Sally Nyolo: Le travail qui a été fait depuis plusieurs décennies par les artistes africains porte leurs fruits, alors le message et la culture africaine sont certainement mieux compris et mieux perçus aujourd'hui. La langue tient une place importante dans la transmission de notre culture, en chantant en langue locale l'artiste fait connaître cette dernière aux quatre coins du monde.
Le «mot» a une histoire particulière dans ma carrière, déjà avec les «Zap Mama», qui ont chanté dans toutes les langues du monde, et c'est une fierté pour moi de savoir que partout en Europe, ou en Amérique le public sait où se trouve le Cameroun.

Fun'Afrik: Il est évident que le combat continu, justement quels conseils donnerez-vous aux jeunes qui comme vous veulent porter au plus haut les valeurs et la couleur de leur pays?

Sally Nyolo: Je leur dirai qu'il faut se défendre tout seul et ne pas se projeter dans les miroirs qui ne vous correspondent pas. Il est important de connaître son histoire pour rester soi-même et suivre son propre chemin, il est important pour un artiste de se connaître afin de ne pas épouser les causes qui ne sont pas les siennes.
D'une manière générale l'artiste doit capter l'esprit, la flamme, la souffrance, et le retranscrire en chanson. Le monde est de plus en plus complexe, ainsi le rôle de l'artiste est de proposer des éléments de compréhension, car la musique est un langage universel. Voilà pourquoi il est important que l'artiste reste lui-même.




Fun'Afrik: Quel dernier mot adresseriez-vous à la jeunesse africaine?

Sally Nyolo: Il faut parler de l'Afrique, car le monde est en perpétuel mouvement, dès lors il nous appartient de continuer le combat. Nous avons essayé de faire flotter le plus haut possible la culture camerounaise et africaine, c'est à la jeunesse de prendre maintenant le relais et de continuer.




                                                             

                                                                   Pierre Naldo


dimanche 15 juillet 2012

Album photo du festival


Un griot



Le public est au rendez-vous



et attentif



Des festivaliers très charmants



Une gabonaise



Un musicien en herbe





Bienvenue à Tahiti




Suarez sur scène




Danse tahitienne






 

Stand fun'Afrik

Trouvez l'intrus



















                                                Hahn SIKI

Fun'Afrik au Charivari en francophonie





La ville de Vertou nous as proposé les 2 et 3 juin derniers un festival, « Charivari en Francophonie », organisé chaque année à la même période, le festival propose des thèmes différents, et fait voyager les habitants un peu plus. Cette année le thème choisi est la francophonie, ce qui est plutôt ambitieux tant le monde francophone est vaste, et deux jours ce n'est pas assez pour en faire le tour. Ceci étant les activités proposées ont ravi la population ainsi que l'équipe de fun'Afrik qui y a tenu un stand. Les activités étaient organisées en trois grands secteurs, la musique, le village francophone, et l'arbre à palabres.

Le village francophone regroupait toutes les associations qui tenaient des stands, était présent, les associations Mémoire d'Outre Mer, Madagascar 44, Casa Africa, Heirautini, ACASEN, Pays Nantes-Quebec, ou encore fun'Afrik, et bien d'autres.

L'arbre à palabres était la grande nouveauté de cette édition car elle concentrait des activités familiales, et plus particulièrement adressées aux enfants, comme les contes africains, ou encore le théâtre.

Côté musique trois têtes d'affiches étaient à l'honneur, le groupe belge Suarez qui est un groupe composé du chanteur italo-espagnol Marc Pinilla accompagné des trois N'Java (les frères Max et Pata Randriamanjava et leur cousin Dada Ravalison). Le chanteur lyonnais Michaël Miro qui s'est fait connaître grâce au titre L'horloge tourne, était aussi de la partie. Pour clôturer le festival la chanteuse camerounaise Sally Nyollo a endiablé la piste.

Ainsi les habitants de la région pouvaient le temps d'un week-end faire le tour du monde, dont le départ était le parc de la Sèvre, marcher sur les sables de Tahiti, danser sur les rythmes endiablés de la Nouvelle-Orléans, en passant par le Québec, visiter les pays africains, Madagascar, les Comores, les Antilles, puis de retour à Vertou, malheureusement il y a école ou travail le lendemain, sinon on aurait bien continuer le voyage.


J'espère que vous avez apprécié le petit tour que nous vous avons proposé, et si vous avez raté cette édition rendez-vous l'année prochaine.


                                                 Hahn SIKI

Rencontre avec Linjoun Jibril


Il y a des artistes dont le travail vous laisse sans voix, et il ne faut pas beaucoup de mots pour les décrire, mais au fond n'est-ce pas ça l'art il faut le ressentir, l'art Africain encore plus, on le regarde avec les yeux de l'esprit.


Fruit Seller

Soul Boys II
Linjoun Jibril est un jeune artiste camerounais, installé depuis quelques années en Afrique du sud, à Johannesburg. Sa rencontre avec l'art commence au Cameroun, il faut dire que dans la famille on nage un peu dans le sujet.


My Love


Depuis 2007 il a participé à plusieurs expositions, comme l'Investech Arts and Craft Marcket en 2007 à Sandton city en Afrique du sud, mais aussi plusieurs éditions de Black Like Me Artist Group en 2008, 2009, 2010 et 2011 à Johannesburg.


The Music Band



The Rickshaw Driver



Soul Boys
La sensibilité de l'artiste se découvre à travers son travail, plus coloré ou plus sombre selon les circonstances.
Si cet artiste fait une exposition près de chez vous ne manquer pas d'aller le voir. D'ailleurs une partie de son travail fut exposé sur le stand qu'on a tenu au Charivari en francophonie lors du dernier festival de Vertou les 2 et 3 juin.



The Maskot


                                                     Hahn SIKI