dimanche 18 mars 2012

Quand nos vêtements parlent de nous?




L'habit ne fait pas le moine, il est toutefois vrai que c'est grâce à ses vêtements qu'on reconnaît le moine. Nos vêtements parlent pour nous, sans qu'on le sache mais que disent ils? Cela peut être un petit mot, une petite phrase, un message mais d'une manière générale notre look en dit long sur notre personnalité.

Le vêtement permet à celui qui le porte de mettre en valeur une partie de son anatomie, alors difficile de penser que c'est un geste anodin, même si souvent les circonstances nous font penser le contraires, il n'en est rien. C'est un élément de communication non verbale, il annonce l'humeur du jour, et aussi ce qu'on veux montrer au reste du monde, ainsi une personne déprimée choisit difficilement de mettre le rose ou le jaune signe de gaieté. Coco Chanel disait «si une femme est mal habillée on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue c'est elle qu'on remarque», comme quoi vos vêtements en disent long....


Le vêtement est imprégnés de nos humeurs, témoin d'un événement qui nous as marqué en bien ou en mal, on a peu souvent envie de remettre les vêtements qu'on portaient lorsque la grande histoire d'amour de notre vie a pris fin, ou alors les vêtements d'une journée particulièrement mauvaise comme si on a l'impression qu'ils sont maudits.


La couleur de nos vêtements est aussi importante, elle révèle aussi notre personnalité et témoigne de nos émotions, quelques pistes pour le choix de votre garde-robe. Le rouge est une couleur énergique et excitante, c'est la bonne couleur pour remonter le moral. Le rose convient à des personnes romantiques, tendres, et parfois égoïstes.






Le bleu apaise les tensions et relaxe, le violet est lié aux rêves et à la réalisation des désirs. Si le vert est la couleur de l'espoir, le blanc quand à lui est guindé et ennuyeux souvent associé au chic, le brun est plutôt pour des personnes calmes de caractère et le noir est plus souvent associé à la dépression, la tristesse ou encore le conformisme. 





Bref choisissez bien vos vêtements de peur qu'ils ne traduisent l'inverse de votre humeur ou de votre personnalité.  




                                                                Hahn SIKI

WILLIAM MWALE








William Mwale, is Malawian artist born in Zimbabwe, and was raised in Botswana and Malawi. William found his passion for art in late 2004. 

His work is largely self-taught but he had a mentor who helped him to express his natural born talent. He has since taken part in various exhibitions such as the WESM annual exhibitions, VAAM, Solo Exhibitions and WAPI showcases.

William’s art work is curently exposed in the country at La Carvena in Blantyre or La Galleria in Lilongwe. He draws his inspiration from nature and the environment. He is also inspired by Malawian people, culture.

William also draw amazing animal portraits,  dog, cat or horse for example.

William Mwale est un artiste du Malawi, né au Zimbabwe, qui a grandit au Botswana et au Malawi. Sa passion pour l'art est plutôt tardive, car c'est en 2004 qu'il devient un artiste. Il apprend tous seul les techniques d'expression, s'entourant d'un mentor qui l'aide a exprimer son talent naturel.

Il a déjà participer à plusieurs expositions, comme l'exposition annuelle WESM ou encore VAAM.

 Il trouve son inspiration dans la nature, les différents peuples du Malawi, la culture, la société et la vie en générale du Malawi.


                                        Hahn SIKI


samedi 3 mars 2012

JOVI: the New star

"me a be na new star a different new star
but next year i'll be ridin in a new car
no di take am too far
you wan check my hand far???
If you di find me,oh boy! i dé mabanda" 

Ces phrases en pidgin* viennent d'un titre phare du premier album H.I.V (Human Is Vanishing) de Jovi Le monstre,de son vrai nom Ndukong Godlove Nfor. Jovi est l'un de ces talents camerounais et africains ,génération 80* longtemps resté dans l'ombre.Non ce n'est pas un ganster,c'est un "Don"; la preuve pour nos parents qu'on peut être diplômé en économie, ingénieur du son et être un rappeur talentueux et atypique.

Sa musique est pleine de sonorité africaine,sa vision sur le monde l'est tout aussi.
Un style propre et un savant mélange entre new school et Old school, ce jeune talent a déja travailler avec des grands noms tels que Petit-pays,Ottou Marcelin ou encore la chanteuse pop Rachel Burks des U.SA.
Le Don est un artiste des plus complet sur le plan hip-hop,auteur-compositeur-producteur,il collabore avec des talents dévoilés tels que Sine, Renise, Krotal et bien d'autre encore.
Le Label Mumak records a de la chance de le compter parmi ses poulains mais bien sur en bon camerounais,Jovi ne compte pas s’arrêter à son album. Son ambition? qu'on parle de lui en Afrique comme on parle de Sean Combs(Diddy) et Sean carter(Jay'zy) aux U.S.A. Et qu'est-ce qui pourrait le stopper? Ce dur à tout pour lui:un talent indéniable,des textes marqués, un passé chargée en Histoires en tout genre. Il a la gueule de l'emploi.
On entendra parler de lui,ça c'est sur.

. En attendant,il fait un véritable tabac en Afrique centrale et même que son titre Don 4 Kwat et sa participation sur le titre KOH KOH de Sine font un Buzz sans appel sur Chanel O, Mtv Base et Trace.tv
L'album est dors et déja disponible sur i.tunes et en vente dans toutes les grandes villes du Cameroun,du Nord au Sud de l'Est à L'Ouest.
c'est pour vous dire: Il voit les choses en grand.




*pidgin=mélange de français d'anglais et de certains dialectes camerounais.
*génération 80= Jeunes nés dans les années 80

vendredi 2 mars 2012

 SOUNDJATA FILS DU MANDÉ

        Ce film-animation raconte l'histoire du légendaire empereur de l'Empire du Mandé (actuel Mali), depuis la période où les devins prédisaient l'arrivée d'un grand roi, jusqu'à son accession au trône, ce film de 105 min raconte avec passion ce qu'a été la vie d' un des plus grand roi d’Afrique.
Voici un avant goût de ce que va être ce film:


 
 

    Réalisateur : Boubou Doucouré


Contexte historique:

         Vers le debut du XIII ième siecle après JC, le devin du roi du Mandé prédisait la venue de deux chasseurs avec une femme laide, il prédit que  le roi doit épouser cette femme pour qu'elle puisse donner naissance à un futur roi  qui aura une place spéciale dans l'histoire du manding. Ce grand roi s’appelait SOUNDJATA, l'heritier du roi, mais à sa naissance, il était infirme. À la mort du roi, Soundjata etait toujours infirme, le roi n'a eu d'autre choix que de designer un autre successeur au trône, le demi-frère de Soundjata. Son demi-frère l'exile dès son accession au trône, à la même période un roi sorcier Sounmagourou Kanté terrorisait toute l'Afrique de l'Ouest. Il réduit le Mandé et ses habitants en esclavage avant que soundjata ne revienne avec son armée pour delivrer toutes l'Afrique de l'Ouest et crée l'Empire du Mandé et ratifia la fameuse  charte de kouroukan fouga qui est le premier texte de droits d'Afrique.

Le réalisateur Boubou Doucouré s'est laissé guidé par le récit des griots et de certains livres pour se rapprocher le plus possible de l'histoire original. D'un autre coté, ils ont essayé de réaliser une prouesse technologique en Afrique de l'ouest en créant un film en 3D, 
Même si les dessins sont moins réalistes, le film a quand même été couronné de trois prix cinématographique au Mali. Ce film est accompagné d'un roman sur le quel il n'y a pas grand chose à dire, à part que c'est magnifique (disponible ici).

Le film à été produit par YELEN  production et Malitoon devrait sortir sur les grands écrans  dans quelques mois.

                                                                                                             
                                                                                                           Ibsiby

Entretien avec Camara Gueye


Après avoir présenté son oeuvre dans l'article précédent, dans cette vidéo Camara Gueye, évoque la condition des peintres au Sénégal.

Les imaginaires de Camara Gueye





Amadou Camara Gueye est un artiste sénégalais, qui vit et travaille à Dakar, cette touche citadine est très présente dans ses œuvres. L'originalité de son travail repose sur son approche non traditionnelle, et cette présence très urbaine, la misère des villes, la laideur, la violence, la tendresse.


Amadou Camara Gueye déclare vouloir «éclairer tout ce qui est sombre dans la vie... je raconte tous les maux de la société, je suis donc un conteur, un poète de la rue qui ne vit que par son art». Bien qu'on ait pas plus d'informations sur lui, son art est son meilleur témoignage tout en nous permettant de mieux le connaître.



On constate que d'une manière générale chaque tableau est un assemblage de plusieurs plans, comme un kaléidoscope, cette superposition de plan apporte un côté très rectiligne et très dur aux tableaux.





Son œuvre est très forte, il parle à la fois de la pauvreté, de l'urbanisation ou la croissance des villes, on a ce modèle de ville africaine qui au fond ne fonctionne pas, ou très mal sans doute parce qu'il n'existe aucun plan et que les villes poussent comme des champignons avec l'arrivée des populations. Toutefois les couleurs vives montrent une note d'espoirs et la représentation de l'amour aussi, l'homme et la femme, à l'origine des peuples, rompt avec la noirceur et les ténèbres peint en fond. Il y a aussi un universalisme dans son tableau, bien que conçue à Dakar on peut le retranscrire dans toutes les grandes villes d'Afrique.


                                                               Hahn SIKI

De la tradition orale à la littérature moderne


 Est-ce que l'histoire commence avec l'écriture? Ce débat a été réglé il y 'a quelques années, mais aujourd'hui il y a encore des gens qui pensent que l'histoire commence avec l'écriture. On donne une grande importance à l'écriture car pour moi c'est un moyen de comparer les civilisations, comme nous l'a fait remarqué le ministre Claude Guéant, ça c'est un autre débat. La société africaine est une société qui accorde une grande place à la parole et aux sens des mots, on parle de tradition orale.

Dans un rapport de l'UNESCO, la tradition orale prend en compte deux réalités, la tradition et l'oralité. La tradition est ce qui se transmet de manière vivante, par la parole, l'écriture, ou les manières de vivre. La finalité de la tradition est de servir le présent sinon, on parle de souvenirs. Selon le même rapport l'oralité qui caractérise les sociétés africaines, est un moyen de communication, mais aussi de transmission.
Pendant longtemps on a cru que la tradition orale, ne pouvait être admis comme littérature parce qu'elle s’enrichit au cours du temps des évolutions de la société, elle n'a pas le caractère statique qu'on confère aux écrits. Plusieurs chercheurs comme Canu Gaston ou encore Eno Belinga ont définis la littérature orale comme étant l'expression esthétique par voix orale des valeurs sociales d'un peuple transmises sur des générations.

La tradition orale ne doit pas être vue comme l'absence d'écriture, ce qui serait plutôt réducteur, surtout que cette tradition a été retransmise dans des écrits, comme les contes, les proverbes, les devinettes, mais aussi dans les différentes expressions de l'art. Tout d'abord rappelons que l'oralité est propre a toutes les cultures humaines, les contes et légendes existent dans tous les peuples, la seule différence est que tous les peuples n'ont pas adoptés l'écriture, ou plutôt une forme d'écriture au même moment. De ce constat a été définis un schéma universel pour tous les mythes, contes et légendes du monde.

Les manifestations de la tradition orale africaine les plus connues et étudiés en Occident restent les récits, les mythes, légendes ou encore les contes folkloriques. Ces formes de littérature orale étaient d'abord utilisés à des fins anthropologiques et ethnologiques, c'est dans ce cadre que les plus grandes collections ont été rassemblées. La tradition orale ou littérature orale est aussi composée d'autres formes d'expressions, comme les proverbes, les devinettes, les textes des chansons, le théâtre, et bien d'autres. Cette littérature remplit plusieurs fonctions dans les sociétés africaine, elle permet de conserver les traditions, mais aussi de distraire, d'éduquer, on y ajoute aussi des fonctions psychologiques pour le maintien de la paix et la cohésion des sociétés.

Jusqu'à l'arrivée de l'écriture, qui est d'abord arrivée avec l'islam, on parle plutôt de littérature orale, ce qui comme nous l'avons expliqué est l'ensemble des manifestations de la tradition orale. Avec l'arrivée de l'écriture, on passe de la tradition orale à la littérature dite moderne, privilégiant l'écriture. Comment est-ce que les deux traditions vont survivre ? Quelles sont les évolutions provoquées par cette littérature moderne ?


                                                                     Hahn SIKI